Hormis les quelques éléments indiqués dans mon précédent article, on ne prépare quasiment rien pour l’arrivée (même pas notre anglais très approximatif). Le principe, c’est ensuite de partir au hasard, à l’aventure, de voir ce qui nous plait et de chercher sur place des petits boulots (et surtout, des jobs qui n’ont rien à voir avec nos boulots parisiens, ce site inréférençable est la preuve que je suis détaché de mon métier… un peu). On est quand même inscrits sur des groupes d’entraide et on a repéré quelques endroits intéressants sur wwoofing si jamais on ne trouvait pas rapidement.
Mais à force de ne pas organiser, j’ai l’impression d’idéaliser un peu la destination. Voilà un peu ce que j’imaginais trouver :
J’espère que la montagne du destin n’est pas trop prisée par les touristes !
Après une étude un peu plus approfondie, il semblerait que Peter Jackson ait pris quelques libertés quant à la géographie des lieux. Déjà il y a 2 îles. En plus, j’ai repéré 4 ou 5 villes sur la vraie carte de Nouvelle Zélande qui n’apparaissent pas sur celle de la Terre du Milieu (une étude vraiment très approfondie !) : Auckland, Wellington, Christchurch, Dunedin…
Apparemment, mieux vaut ne pas trop se fier à cette carte. On a donc tapé « carte Nouvelle Zélande » pour trouver plus d’infos. Lucie a réinterprété la carte à sa sauce pour mieux s’approprier les lieux et se repérer dans l’espace :
Jean-Christophe Victor a trouvé une digne héritière pour Le Dessous des cartes !
Bref, je ne sais pas si ce « truc » servira. On étudiera sûrement la carte du guide dans l’avion pour avoir plus de détails. En 23h de vol, il y a le temps.
On s’est juste dit qu’on devrait trouver un van rapidement pour visiter tant qu’il fait encore beau (on arrive à l’équivalent de septembre en France) avant de travailler.
On devrait plutôt rester sur l’île du Nord durant les premiers mois, afin d’éviter les froideurs polaires en van, et le coût de la traversée qui n’est pas si donné. Mais en même temps, on peut encore y réfléchir… en hiver au sud on pourrait voir des aurores australes.
Une aurore australe… ah non, c’est Minas Morgul. Le Seigneur des Anneaux est vraiment une documentation peu fiable.
Dans l’article précédent, j’évoquais mon léger spleen (de Paris) montant avec le départ qui approche. Adepte de l’incohérence et de tout intellectualiser, j’ai commencé Chez soi, l’essai de Mona Chollet, journaliste au Monde Diplo :
Les vertus d’être casanier
Je ne sais pas encore si elle va dénoncer le consumérisme expérientiel de notre voyage, façon plaisir bourgeois typique de la société liquide ? ou son coût dégueulasse pour l’environnement ?
En tout cas, c’est amusant que mon dernier livre lu en France soit sur l’espace que je quitte. J’aime l’idée de mêler le voyage à des réflexions sur les espaces domestiques que l’on quitte. Et l’idée que le voyage doit s’apprécier aussi et surtout après, pour l’enrichissement qu’il apporte dans un quotidien plus monotone et non pas pour la perpétuelle fuite en avant qu’il représente.