Après des semaines à me demander ce que j’allais pouvoir raconter, à paniquer devant le style introspectif de Quentin qui n’est pas souvent le mien et à ne pas trouver le temps d’écrire… Je prends enfin le temps de me poser devant mon clavier, et je reviens quelques jours en arrière.
Mercredi 27 février
Cela fait un mois que l’on ne travaille plus, et qu’on pensait logiquement se reposer… Erreur. Entre les allers-retours dans nos familles respectives pour dire au revoir, le déménagement de Quentin, les multiples démarches administratives (pôle emploi, banque, assurance…), mon déménagement (que l’on ne finit que ce jour), les sorties avec les ami-es et mes trois séances de kiné hebdomadaires, le mot repos n’est pas le plus approprié.
Non, non, je ne suis pas fatiguée.
Les au revoirs étaient donc une partie centrale de ce mois marathon, et pas l’étape la plus reposante puisqu’elle se répète inlassablement. Et si elle permet de se rendre compte du départ, la répétition amène une impatience du départ afin d’enfin pouvoir concrétiser ce que l’on raconte à tous et toutes (« Peut être l’île du Sud rapidement », une semaine après : « Sûrement l’île du Nord pendant un moment », deux heures après : « Mais quand même, les aurores astrales au sud… »).
Associé à tout ça, même si on a l’impression de ne pas avoir le temps d’y penser, après trois nuits d’insomnies on comprend que ça angoisse un peu quand même. Ce n’est pas tant le voyage en lui-même mais plutôt le manque de ce qu’on laisse : la famille, les ami-es, Paris et notre rythme de vie. L’arrivée est tellement inconnue que c’est difficile d’avoir des peurs identifiables et puis, tout le monde n’a cessé de nous dire que tout se passerait bien, alors pourquoi s’en faire ?
Nous avant de sauter dans le Grand Bain
Et si on n’arrivait pas à parler anglais ? Et si on n’avait pas assez d’argent ? Et comment on fait pour se doucher dans un van ? Est-ce qu’on peut vraiment vivre dans un van ? Et si tous nos ami-es nous oublient pendant ce temps ? Et si on n’aime pas la Nouvelle-Zélande ? Et… Bon ok, plein de raisons.
Enfin, nous avons quand même réussi à faire tenir toutes les affaires prévues dans nos sacs et à embarquer dans notre premier avion vers Singapour, c’est parti pour treize heures de vol !
Oh mais t’es partie vivre en Nouvelle-Zélande, Lucie ? En tout cas, j’aime beaucoup le nom du blog !
Et oui, tout va bien se passer 🙂
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Coucou Liz, on est en PVT pour environ un an ! Contente de te lire ici ❤ Bisous !
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C’est une belle aventure que tu entreprends Lucie ! Et bravo pour le blog 🙂
Je vais suivre tes aventures de près !
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Merci Amélia ! Au plaisir de te lire ici alors 😉 Bisou !
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