J’avais prévu un article supplémentaire sur Singapour, où j’aurais mis en avant l’aspect plus ou moins dictatorial de la cité-état : amendes monstrueuses, mendicité interdite, jobs merdiques, absence de réelle opposition, infantilisation de l’ensemble des habitants à travers de – très, très – nombreux panneaux d’interdictions divers et absurdes affichés partout (à voir ici et ici sur mon Instagram)
Au cas où vous auriez eu envie de recouvrir les fleurs de gravier…
Mais après quasiment 1 mois en Nouvelle-Zélande, dont une grande partie en van, ça me parait loin et j’ai la flemme. Parlons plutôt des premières impressions à notre arrivée !
Après 5 jours passés à Singapour :
- où toutes les femmes sont en robes cintrées, font du 36 maximum et pourraient facilement propager la fièvre jaune qui a déjà emporté Yann Moix
- où tous les hommes font 1m72 maximum et portent des chemises blanches sans transpirer malgré 35° à l’ombre
- où il y a des Décathlon ouverts 24h/24, des food courts délicieux, des shopping malls partout et des bars animés nombreux.
Sans parler des hôtesses…
Changement de monde
La Nouvelle-Zélande n’offre pas le même panorama.
On a d’abord dit adieu à l’élégance. Le néo-zélandais aime les shorts et les t-shirts, et n’aime pas spécialement les chaussures. Une certaine nonchalance qui contraste avec les tenues de cadres supp’ de Singapour. Vu qu’on a principalement des tenues de touristes, on se sent plus à l’aise.
Têtes de touristes à métamorphoser d’urgence. Pour le look, ça va.
On a aussi dit au revoir aux tailles de guêpes partout. Avec l’influence Maori, on croise bien plus de King Sizes que de XS. Ce qui s’explique par la sélection naturelle principalement, mais cause encore des problèmes de mortalité précoces chez les locaux.
Une petite explication scientifique de l’avantage d’être gros. Ou pas. Ou plus.
Exit aussi l’euphorie de la grande ville et les magasins ouverts à toute heure. A 17h, les magasins néo-zélandais ferment. A 21h30, les restos ferment, et les bars sont ouverts « till late », c’est-à-dire… souvent jusqu’à 22h, et encore… ça c’est à Auckland. Pour les parisiens que nous sommes, ça n’est pas l’habitude la plus facile à prendre mais c’est sûrement très bien pour eux.
Vue depuis Ponsonby, le quartier branché d’Auckland… quasiment vidé à 22h
Mais qu’est ce qu’on trouve alors en Nouvelle-Zélande ?
Plein de choses différentes :
Des kiwis (l’oiseau), des enfants jouant au cricket, des magasins de bricolage/jardinage, des bières sans goût, des vans transformés en camping cars, des hobbits, des kiwis rouges (le fruit), des fast foods américains, des fermiers blancs, des indonésiens, des touristes chinois & indiens, des PVTistes français et allemands, des kiwis (habitants locaux), des forêts, des moutons, des fougères, des volcans, des lacs, des prairies, des caves de vers luisants, des vergers, des opossums morts au milieu des routes, du rugby, des routes et chemins de randonnées vides de monde…
Singapour vs NZ…
Un exemple de la densité légèrement différente de Singapour
Et ce qui est bien, c’est qu’on a encore quasiment un an pour découvrir et profiter de tout ça en détail (mais on a déjà bien commencé et on en parlera dans d’autres articles).
Ravi d’apprendre que j’ai un gène économe..
Bonne continuation à vous deux.
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N’est-ce-pas ? Mais quel rapport avec cet article ?
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