Autant l’avouer très vite pour ceux et celles qui ne le savaient pas, le sport et moi ce n’est pas l’histoire d’amour la plus passionnée qu’il soit. Pourtant j’en fais depuis petite (tennis, aviron, yoga, piscine, escalade…) mais j’ai un cardio POURRI. Alors les randos en montagne, le « goût de l’effort » que Quentin affectionne tant, très peu pour moi. Mais c’était un peu le deal en partant ensemble en Nouvelle-Zélande que j’allais en faire des randos, et pas les plus tranquilles.
Eh bien surprise… J’aime plutôt ça ! Nous avions entendu parler du Tongariro Alpine Crossing, une des plus belles randonnées de l’île du nord : 19,4 km, 800 m de dénivelé, sommet à 1 900 m. J’ai découvert que finalement, le cardio, c’est surtout du mental. Pour me préparer physiquement mais surtout psychologiquement on a fait deux plus petites randos : 300 m puis 500 m de dénivelé. La deuxième, au bout des 500 premiers mètres de pente à 35 degrés (au moins), je pestais déjà et étais prête à abandonner en râlant. Mais mon coach d’une patience inouïe n’a rien dit, à part : « C’est le début, faut que tu trouves ton rythme. » (Vous savez, les conseils énervants qui ne parlent absolument pas sur le moment mais s’avèrent vrais et ce qui énervent encore plus… ? Voilà.)
Deux jours plus tard, nous voilà à sept heures dans la navette pour l’ascension du Tongariro. La montée s’est bien passée, je pense aidée par les deux premières heures qui font figure d’entraînement et permettent de « prendre le rythme » sur un faux plat montant dans un paysage magnifié par le lever du soleil.
Puis viennent les descentes : d’abord, celle extrêmement raide, avec de la terre et des cailloux qui glissent tout du long où tu as l’impression d’avoir oublié tes skis. C’est assez éprouvant mais avec la technique de se laisser glisser ça passe à peu près (un peu comme la technique du dérapage en ski sur toute la piste quand cette dernière est trop raide/verglacée/dans le brouillard…). Mais alors par contre, les DIX KILOMÈTRES de descente plus ou moins douce derrière, c’était l’horreur absolue. Déjà ça fait mal, les kilomètres semblent interminables (coucou le panneau 12 km quand je pensais être au moins à 17…), et je n’ai vraiment aucune assurance en descente. Petit schéma évolutif de ce qui se passe au bout de deux kilomètres :
Pas d’assurance > peur > rigidité > encore moins d’assurance > encore plus de peur > irritabilité > râlage et agressivité > compagnonne de rando IDÉALE
Bref, mon rythme de montée c’est des petits pas et des pauses régulières (le rythme « tortue grabataire », vous voyez) et il faut que je « trouve mon rythme » en descente aussi, mais c’est pas gagné (« plie les genoux ! Sois souple ! »… En fait la rando, c’est comme le ski).
J’adore ta façon de raconter tes péripéties ! 😂 je ne dis pas que cela donne envie… mais presque !
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Ça me fait plaisir que ça plaise aha, je m’amuse bien à écrire les articles aussi ! Gros bisous 😘
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Je te l’avais dit que descendre était plus dur que monter ! Bravo et bravo à Quentin pour sa patience…
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Oh oui ! Je préfère largement monter que descendre… Mais je m’entraîne avec des descentes plus facile maintenant, en pliant les genoux :p Bisous !
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Les bâtons, les bâtons pour la descente !
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Ouiii, j’en ai acheté ! Ça aide bien, sans je serai descendue en roulades !
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Ha ha ha ! Bon ben je ne peux rien faire de plus pour toi ! Plie les genoux ! hihi
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Tu vas pouvoir écrire un livre en rentrant! C’est vrai que tu as beaucoup d ‘humour! Personnellement , même si c’est vraiment plus difficile de descendre de la montagne , je préférais … quand j’en faisais. C’était il y a quelques années ! Je ne trouvais pas mon rythme pour monter et de ce fait , je manquais de souffle … et je râlais pas mal. En tout cas , je te souhaite bon courage!
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Je pratique une respiration digne du Yoga aha, ça marche bien ! Merci beaucoup !
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Sinon, est-ce que tu as pensé à atteler Quentin à une petite carriole pour pouvoir amoureusement te porter dans les descentes ? La du coup, le problème de pliage de genoux est réglé ! Enfin, pour toi …
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Vous vous êtes concertés avec Olivier ! J’aime beaucoup vos idées mais étrangement Quentin beaucoup moins… Je ne comprends pas ! Bisous 😘
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Eloi est à côte de moi pour me donner une leçon. .
Est ce que ça va marcher ?
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Oui ça fonctionne ! 🎉
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Fais comme Marine avec moi en Corse lorsque nous étions allés faire du canyoning (te souviens tu ?), dis à Quentin que tu peux plus poser le pied par terre, et il te portera peut être ahahahah…..
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Ahah, je me souviens très bieeeen ! Je tente ça la prochaine fois…
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😀 😀
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