Après l’article sur les pertes d’argent, je me suis dit qu’un autre titre d’article qui fait peur serait « amusant ».
Rassurez-vous, rien de grave à l’horizon. Mais c’est l’occasion de faire le point sur les différents soucis de santé qu’on a pu avoir en amont ou depuis le début du périple. Il n’y en aura pas d’autres. Jamais. Nous vivrons éternellement.
- Un ligament en moins
3 mois avant le départ, c’est le drame. Lucie se pète le genou lors d’un mouvement incroyablement périlleux à l’escalade.
Résultat : Un ligament croisé de rompu. On a donc dû choisir entre 2 options : se faire opérer de suite et retarder le départ ou faire une bonne rééducation pour être opérationnelle avec un ligament en moins.Vous devinez la solution choisie et les 3 séances de kiné par semaine jusqu’au départ. Lucie aura donc la grande chance de se faire opérer à son retour.
Voyons les avantages : grâce à la rééducation, elle est probablement plus en forme qu’avec son ligament mais sans préparation. - Une foulure de la cheville
Quand je rentre dans mon Nord natal, c’est souvent l’occasion de se prévoir un futsal. La joie de revoir beaucoup de monde et de faire du sport. Après des dizaines et des dizaines de matchs sans jamais subir la moindre blessure, c’est à 5 jours du départ que je me foule la cheville. L’inconscient attaché à ma belle région, probablement…
Je vous épargne les gif plus trashs.
On évite l’entorse, j’ai juste perdu en flexibilité et certains mouvements me font un peu mal. Je peux randonner quand même. - Des phlébites… ou pas
Certains d’entre vous ne sont pas sans savoir qu’il y a des petits problèmes de circulation sanguine dans ma famille – ce qui nous fait un bonne complémentarité avec le sang trop liquide de certain-e-s que je ne citerai pas. Les longues distances en avion sont donc un risque important de phlébite, voire d’embolie pulmonaire et de mort (sans exagérer aucunement).Malgré les 23h d’avion… je n’ai rien eu. Il faut dire que je m’étais imposé les bas de contention et les piqûres sous-cutanées avant le départ. Et pourtant, mon hypocondrie – familiale elle-aussi – a plusieurs fois pris le dessus après notre arrivée : je me suis imaginé des douleurs dans les jambes, des rigidités étranges… et en fait non, tout va bien.
Si si, je sens comme un truc là !
- La grippe
Je ne suis jamais malade. Hé bien, arrivé à Auckland, ça n’a pas manqué.
Avec mes 40 de fièvre, les courbatures, la gorge enrouée, le rhume et tout et tout.Heureusement, ça n’a pas duré longtemps . C’était à Auckland dans un AirBnB confortable (ce serait nettement moins agréable dans le van aujourd’hui…), où on avait justement besoin de rester pour éplucher le web à la recherche d’un van. Et en plus, je suis un malade adorable… humpf. - Une nouvelle foulure de la cheville
Ma cheville me semblait en pleine forme, bravant les randos sans sourciller, alors que les genoux de Lucie fatiguent un peu. Et c’est lors d’une balade tranquille au milieu des sequoias que PATATRA ! (meilleur choix d’onomatopée)
La même. Bien plus douloureux que la première fois… mais curieusement, tout va bien quand même. Par contre, je ne vais plus marcher sans mes grosses chaussures de randos qui protègent de tout soucis de ce genre. - Des putains de piqûres de moustiques !
Oui bon… c’est pas vraiment grave, mais il y en a tellement ! On en avait à peu près 25 chacun sur les 2 jambes. Heureusement qu’on n’est pas partis en Australie avec leurs insectes géants et létaux (comme Jared, du même nom).Randonnée tranquille en Australie
Et voilà, c’est tout (pour le moment). Tout cet article pour rien, puisque tout va bien. Ne me remerciez pas pour ces 4 minutes de vie perdues !