Il y a maintenant près de 3 mois, nous avons fait notre 1ère expérience de wwoofing chez Rosemary. On en est maintenant à notre 3ème. Le wwoofing, bonne expérience ou arnaque-touristes ?
Revenons ensemble sur nos différentes expériences et notre perception du site de mise en relation hôte/voyageurs-sans-le-sou le plus célèbre ici.
Le choix
En parcourant le site, on a bien senti que pour certaines personnes et dans certaines régions, le wwoofing est juste un moyen d’exploiter les touristes en voyage au lieu d’embaucher des gens. Pour notre première expérience, nous avons donc choisi sur des critères simples : un-e hôte avec beaucoup de bons commentaires, adapté-e à notre faible niveau d’anglais, en dehors des régions de picking de fruits.
Lucie est donc tombée sur Rosemary, une énergique septuagénaire vivant dans une maison auto-suffisante au milieu de nulle part (ou plus exactement dans un cul-de-sac de 8 habitants situé dans un parc naturel après 25 km de route de graviers). Dépaysement garanti.
Le lieu
Premier point, on en tombe tout de suite amoureux-se, une belle maison tout en bois (comme toutes les maisons du pays, certes), avec un intérieur très accueillant.
Les livres sont partout sans virer à l’ostentation, la cuisine ouverte est aussi large que pratique, le jardin est charmant, le bois et le feu donnent un aspect chaleureux et les nombreux sièges et fauteuils à disposition donnent envie de s’y poser et de ne plus en sortir. On laisse de côté la poussière et les nombreuses araignées, moins accueillantes, on s’y fait vite et ça fait partie intégrante de l’ambiance cottage anglais.
Les gens
Rosemary a beau avoir 73 ans et 2 prothèses de hanches, ça ne se voit pas. Elle fait encore des randonnées difficiles et travaille courbée pendant de longues heures sans problème. Avec son allure de mamie anglaise, cette pure néozélandaise a voyagé pendant 5 ans à travers le monde avant de devenir agricultrice, puis retraitée active lisant encore 3 ou 4 livres par semaine. On a aussi eu la chance de croiser la route de Patrick, un jeune wwoofeur allemand drôle et volontaire.

La nourriture
Première expérience chez l’habitant en Nouvelle-Zélande… on se sent vite en Angleterre sur le rythme, mais en bien meilleur côté goût : pause thé à 10h tous les jours, lunch simple le midi (sandwichs et wraps), repas cuisinés avec passion par Rosemary, avec l’aide de ses nombreux livres de cuisine. On a pu y goûter de la chèvre sauvage, nuisible et chassée par ici… et c’était très bon. On a essayé de faire une carbonade flamande et une tarte au sucre en remerciement. Ca n’a pas été une réussite.
Le travail
On se la coulait douce, globalement. Travail de 8h30 à 12h30 (avec 30 minutes de pause « morning tea »). Les jobs étaient variés au début : désherbage, épandage, nettoyage de poulailler, cueillette de fruits… Puis le froid est arrivé en même temps que le surplus de noix, donc on a fini par casser des noix au chaud les derniers jours (casser les noix, un boulot que je maîtrise bien !). Ça nous laissait du temps l’après-midi pour randonner, lire, écrire ou jouer dans la maison.
Globalement, on a adoré cette expérience. Rosemary était très attachante et c’est avec un pincement au coeur qu’on est parti après 2 semaines. On garde le contact par email et pensons y repasser avant la fin du voyage.
Toujours intéressant de te lire. ..Cette dame a l’air bien sympa. Tu nous diras comment sont les suivants. Je profite de ce message pour te dire que Papou récupère doucement.
Bisous à vous deux.
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On fera des articles sur les suivants oui, on en a déjà deux autres de prévus ! On ne s’arrête plus… Gros bisous à vous deux et bon rétablissement à Papou !
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Avec tous ces détails, cette Rosemary a l’air aussi inspirante que tu me l’as décrite !
Sa maison, les missions variées et le rythme, ça ressemble à un rêve de woofer. Le poële à bois dans le salon, les potirons qui attendent en rang devant la maison, Mona Cholet aurait pu décrire ce lieu comme un idéal.
En espérant que vous croiserez d’autre Rosemary !
Bises
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d’autres*
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J’avais bien compris que cette première expérience vous avez plu. J’ai hâte de savoir comment s ‘est passé votre wwoofing 2 , même si j’en ai déjà une petite idée . Peut-être pourrez-vous nous dire si vous avez préféré le un ou le deux ? Et même d’ici -là vous aurez sûrement vécu l’ expérience du wwoofing 3?
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C’est fait ! On ne précise pas ce qu’on a préféré, mais ça parait logique à la lecture.
Après, chacune apporte qqchose. (à voir pour le 3, on y est là !)
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Je sais , je suis curieuse … et pressée de connaître la suite!
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Toujours intéressant de lire vos aventures si bien racontées..
À bientôt pour la suite…
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le Wwoofing, moins dur que d’emballer des pommes !! ahaha….. biz a vous deux
Olivier
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C’est sûr que c’est pas le même rythme :p Mais l’expérience apporte beaucoup aussi ! Bisous
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« On a aussi eu la chance de croiser la route de Patrick, un jeune wwoofeur allemand drôle et volontaire »
…première fois que je vois un Patrick rassemblant toutes ces qualités 😀
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