Nouvel épisode de nos tribulations dans le monde du travail : taillons des vignes.
Comme indiqué dans le dernier article sur nos premières expériences – alias Vis ma vie d’ouvrier non-spécialisé en Nouvelle-Zélande – : après quelques semaines de périple, nous avons dû chercher un nouveau boulot. Objectif : se financer durant l’hiver et profiter l’été prochain.
Evidemment, on a fait exactement la même erreur en commençant nos recherches juste avant l’anniversaire de la reine, jour férié ici. Les réponses n’ont pas été rapides.
On a finalement trouvé un job taillé pour la saison : couper les vignes. Chaque hiver, il faut dégager toutes les branches inutiles, et en garder 2 ou 4 à entortiller autour du fil pour avoir un bon cru l’été suivant.

Au début on était content. C’est pas trop compliqué. On n’a pas à travailler quand il pleut (mais donc parfois, on se lève aux aurores pour rien, puisqu’il se met à pleuvoir au bout d’une heure). Patrons corrects, cadre sympathique, ambiance plutôt sympa… et on peut aussi écouter ce qu’on veut en travaillant ce qui limite largement l’ennui.
Ca c’était le début, ensuite il y a la logique industrielle avec ses impératifs de productivité. Il nous faut donc accélérer le rythme, alors qu’au contraire, le corps ne suit plus. La main se raidit sur le sécateur. Une fois dans la cadence, ça va. Mais la nuit – à froid – la douleur se réveille au point d’empêcher Lucie de dormir, ou de ne pas pouvoir serrer le poing au petit matin. On devait partir au bout de 3 semaines pour notre wwoofing, on sera finalement éconduit au début de la 3ème à cause de notre lenteur. Notre premier licenciement pour insuffisance professionnelle, que d’émotions !
La période nous a aussi permis de découvrir la belle région du Cap Palisser, moins touristique et pourtant magnifique.
Bref, finis les jobs de merde, pour un moment. On a assez économisé pour passer l’hiver, et on fait des wwoofings pour multiplier les expériences et ne pas dépenser d’argent. Il faut dire que trouver un job en hiver pour une courte période, c’est plus compliqué. Comme on va partir en août, on devra certainement retravailler à notre retour en septembre quand on mettra – enfin – le pied sur l’île du Sud !
les photos sont magnifiques et voir ma nièce en plein travail manuel me fait sourire pour la journée ! Merci Quentin -)
PS : ils pourraient équiper les salariés de sécateurs électriques quand même !!!
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Je suis plus manuelle qu’Alix je pense ! :p Un aiguiseur par personne pour les sécateurs coûtaient déjà trop cher, alors un sécateur électrique…
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Le licenciement pour insuffisance professionnelle m’a fait beaucoup rire !
Je suis sûre que Bali va vous requinquer ! La végétation, les massages, les rizières, les salles d’eau en plein air … tout est propice à la détente 🙂
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Vous avez sans doute froid pendant que nous cuisons. ..Merci. bisous. L
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C’est sûr qu’on a plus froid que vous ! Mais l’hiver est relativement doux ici quand même. Heureusement ! Bisous 🙂
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