Wwoofing 3 : confort et indépendance chez Claire

Pour ce wwoofing et le suivant, nous avions besoin d’être près de Wellington fin juillet, pour aller voir le match des All Blacks, et après avoir eu froid chez John, nous voulions un peu de confort…

Le choix

Pour Claire, qui vit avec son fils de six ans, Jake, et son golden retriever, Reg, nous nous sommes dit qu’une expérience en famille et en ville, pouvait changer de ce qu’on avait déjà eu. Et puis, on avait fait plein de demandes, et la plupart sont restées sans réponse, donc les possibilités étaient limitées aussi. Nous voilà donc parti-es vers Porirua, alléché-es par les photos de la maison luxueuse face à la mer.

Les lieux

Une énorme maison en bord de baie, en travaux de rénovation et qui semble donc assez vide en comparaison avec la taille des pièces. Dans le salon, deux canapés et un vélo d’appartement de luxe occupe la moitié de l’espace, tandis que des Lego prennent place dans l’autre. Niveau confort, on est servi ! Nous avons le sous-sol… qui n’en est pas vraiment un puisque la maison est construite en pente, avec salon, salle de bain et chambre pour nous, et même, et même… Du chauffage !

Les gens

Nous avons donc Claire : mère célibataire, triathlète et auto-entrepreneuse (son fils était avec son père donc nous ne l’avons vu qu’une journée) ; elle nous avait prévenu qu’elle serait très occupée cette semaine là par son travail et qu’elle n’aurait pas beaucoup de temps à nous consacrer et ce fut le cas : directement après le dîner, c’est à dire à 19 h environ, elle nous souhaitait une bonne nuit et allait travailler… On discutait quand même un peu. Elle nous a conseillé quelques trucs à faire dans les environs et pensait toujours à nous remercier de notre travail. Mais on se sentait quand même plus invité-es que membre de la maison, avec une pointe de gêne due à ce qu’on a identifié comme du passif-agressif assez constant de la part de notre hôte. Exemple : on prépare le dîner et on met toujours plus de temps que prévu, Quentin s’excuse un soir, elle nous dit que « it’s all right » mais le lendemain, le temps de préparation de la recette est entouré 3 fois… Plein de petits actes comme ça apparemment insignifiants mais qui cumulés font que nous nous sentons pas à notre place. Une semaine, c’était donc bien suffisant !

La nourriture

J’en parle déjà pas mal dans la partie suivante, mais Quentin tient à sa trame alors je la respecte… Les petits-déjeuners et lunchs étaient pris de notre côté avec ce qu’il y avait dans le frigo. Globalement assez classiques, et nous avions souvent des restes du dîner de la veille pour le déjeuner. Rien de particulier à noter à part que c’était végétarien. Pour le dîner, c’est dans la partie suivante !

Le travail

Le rythme était ici un peu particulier puisque l’on travaillait deux jours plein (7h30, et Claire comptait les heures…) puis avions un jour de repos. Ce qui était plutôt bien comme rythme puisque ça nous a permis d’aller faire une très belle rando le mercredi : un bout de Te Araroa, la randonnée qui traverse toute la NZ (bon, on a fait que dix kilomètres sur la très belle Escarpment Track qui longe la côte).

Les travaux, et c’est le cas de le dire, étaient différents de ce qu’on avait pu faire jusque ici, et ça fait du bien ! Il s’agissait principalement de travaux de rénovation : enlever le papier peint et peindre le looong balcon qui faisait face à la baie.

Nous étions également en charge des dîners, sachant que la famille était végétarienne, nous avions pensé à plein d’idées de repas à faire pendant cette semaine. Ca a été finalement inutile puisque Claire se fait livrer chaque semaine un panier avec des recettes et les ingrédients de celles-ci… Intéressant tout de même car c’était des repas vegans et nous avons appris à cuisiner des produits que l’on ne connaissait pas et c’était globalement très bon !

Globalement, nous avions trouvé ce que l’on souhaitait en arrivant : du confort. Ca ressemblait finalement à un AirBnB payé avec notre labeur. Mais après une semaine, nous n’en pouvions plus de ce climat peu accueillant et étions content-e de partir vers un autre wwoofing, chez une amie de Claire. Ça ne pouvait pas être pire !