C’est parti pour la suite de nos aventures balinaises ! Je vous remets la carte et nos points d’arrêt. Tout en précisant que ces articles doivent être maudits : la première fois le brouillon n’a pas été sauvegardé et tout a été perdu, et quand je me remets à l’écrire pour la seconde fois, j’en oublie mon téléphone dans une veste que je mets à la machine à laver… Que se passera-t-il quand toute la série sera publiée ?!

L’aile (ou la cuisse) de la poule

Suite à l’immersion non-touristique à Tabanan, nous partons à Ubud, capitale culturelle de l’île. Notre séjour y est coupé en deux par l’excursion à Java, qui sera relaté dans un autre article par Quentin. Globalement nous avons beaucoup aimé cette ville malgré son côté touristique, elle est très agréable à vivre et assez centrale pour faire plein de choses aux alentours. Avant Java, nous avons donc erré dans la ville et découvert un petit chemin permettant une balade dans les rizières plus tranquille que le tumulte urbain, et nous sommes également allé voir les rizières de Tagalagang, plus touristiques que les précédentes mais avec plus de chemins donc on pouvait facilement sortir des sentiers touristiques, un temple de l’eau et un autre aux allures d’Indiana Jones.
- Les magnifiques sarang balinais 2. Le temple de l’eau 3. Indiana Jones 4. Ambiance de nuit à Ubud
Après Java et notre premier massage balinais le lendemain, comme nous n’en avions toujours pas marre d’Arthur et Arminé (ahah, au contraire <3), on est reparti tous les quatre faire une excursion : Bali Authentik, c’était une journée fantastique où on a pu apprendre plein de choses sur le système politique balinais, l’art, la religion, la culture… Tout en se baladant dans les rizières ou même en nageant dans une rivière ! Le sel de l’expérience est lié à la surprise, on ne sait pas exactement ce qu’on va faire avant d’y être, et le guide non plus, Wayan s’adapte à chaque groupe qu’il reçoit. En bref, une super journée qu’on a fini avec nos acolytes à leur hôtel au bord de leur piscine, avant de partir pour les montagnes au centre de l’île…

Le cou de la poule
Nous avions vu que cette région était propice aux balades (grâce à la fraîcheur dans les montagnes) et aux cascades, nous avions donc décidé de nous y arrêter un peu. Le choix de notre hôtel cette fois-ci n’ayant pas été très judicieux (propriétaire vraiment pas agréable) et moi étant triste d’avoir quitté A&A, je n’étais pas la plus agréable à vivre ces jours-ci… Nous avons quand même visité Bedugul : son temple et son jardin botanique (que je maintiens, n’était pas exceptionnel, plus un parc agréable pour se promener qu’autre chose) et Munduk. Cette dernière ville est censée abriter encore quelques maisons coloniales hollandaises, mais nous n’en avons pas vu une seule trace. Par contre, une très belle rue descend vers la vallée avec vue sur les rizières, et nous avons mangé là dans un petit restaurant où tout était préparé par la dame qui nous servait, c’était délicieux et on a notamment pu goûter les dadar gulung, des crêpes vertes fourrées à la noix de coco et au sucre de canne… Un délice. Avant de repartir vers notre hôtel par une route de montagne horriblement sinueuse, en pente et de nuit.
Avant de partir pour notre prochaine étape, nous faisons un trek dans la jungle entre les deux lacs les plus au nord, accompagné d’un guide très sympathique avec qui nous avons ramassé les rubans en plastique qui balisaient le chemin pour une course passée et que personne n’avait enlevé… Ce fut l’occasion de découvrir des ficus mangeurs d’autres arbres : ils poussent sur le tronc de l’arbre déjà établi et fait ensuite descendre ses racines jusque dans la terre et étouffe l’arbre grâce à celle-ci… Ca donne des arbres géants à plusieurs troncs qui sont en fait les racines du ficus ! La randonnée s’achève par la traversée en bateau d’un des lacs et notre guide nous laisse là, nous indiquant une route à pied et un restaurant où manger. Nous voilà donc repartis avec nos sacs à dos, à essayer de faire du stop après avoir mangé pour aller à Lovina. Finalement, un taxi nous prendra sur la route.
Lovina nous avait été décrite comme un paradis pour voir les dauphins et une ville très apaisante et calme. Calme elle l’était, pour ne pas dire morte ! La ville est uniquement remplie de resort de luxe d’où les touristes ne sortent qu’en excursion organisée ou se font alpaguer de manière insistante par les locaux offrant leurs services de transport/massage. On y étouffe très vite sous la chaleur écrasante. Les échos entendus sur les sorties en mer pour voir les dauphins ne m’ont pas convaincu de le faire. Heureusement, nous y allions pour passer deux jours au calme, dans un hôtel « de luxe » (comprendre 20 euros la nuit…) où nous avons bien profité de la piscine, avant de repartir pour gravir notre troisième volcan du séjour !
Suite au prochain épisode…