C’est bien beau de parler des villes carrées, de l’architecture (ah non) ou des campagnes, mais on voit quand même des gens dans ce pays ! Certes, moins que des moutons, mais quand même. Un petit top 10 de ce qui nous a marqué :
- Résistants au froid : pieds nus ou en sandales, en short et en tee shirt à n’importe quel moment de l’année. L’avantage des maisons pas isolées, c’est que les Néo-Zélandais ne sont pas frileux !

- Tatouages : ils en ont tous avec des goûts plus ou moins douteux, notamment pour les tatouages maoris qui nous rappelaient les tatouages tribaux qui nous rappelaient l’âge sombre de la tecktonic en France. On a maintenant appris leur signification et ça les rend plus intéressants : avant sa réalisation, on parle avec le tatoueur et ce qu’il dessine reflète des parts de la vie qu’on partage, comme une inscription de son histoire sur sa peau. Les motifs gagnent en profondeur. Ce sont des tatouages traditionnels maoris mais qui sont également réalisés pour les étrangers sous un autre nom. A noter qu’il n’est pas si rare de voir des visages entièrement tatoués.
- La langue : « How are you doing? » est notre équivalent de « ça va ? ». Ils ont la curieuse manie de transformer leur [e] en [i], « go to the lift » ne veut donc pas dire qu’on doit prendre l’ascenseur. Sweet as! Au delà de l’accent à couper au couteau dans les campagnes, il articulent peu et ont souvent du mal à réexpliquer pour s’adapter à ceux qui auraient la mauvaise idée de ne pas être bilingue en anglais. On vient aussi d’apprendre que le « tea » désigne le dîner… Allez vous y retrouver !
- Passion puzzles : on trouve quelques jeux de société mais la grande passion ici, ce sont les puzzles ! C’est rare que l’on n’en trouve pas un dans une maison et il y en a également dans les op shops. On en a fait un de 1000 pièces avec des motifs de coraux horriblement difficiles, ça nous a pris une semaine à trois.
- Rugby : comme déjà indiqué dans l’article sur les sports, le néo-zélandais a une réelle passion pour le rugby et le revendique bière à la main dans les bars. Mieux vaut s’y intéresser un minimum pour socialiser.
- Famille royale anglaise : alors qu’ils sont à plus de 19 000 kilomètres et que la NZ n’est (à priori) plus une colonie britannique, la passion pour la famille royale anglaise a bonne presse… Ce qui est le cas de le dire puisque les magazines people font principalement leur une dessus. Autre anecdote amusante, un jour férié important est le « queen’s birthday », ce qui est déjà étrange… Sauf qu’on a rencontré des Anglais qui nous ont dit ne même pas avoir ce jour là en Angleterre et que d’autres pays du Commonwealth ont un Queen’s Birthday à une autre date.

- Drogue, gangs et violences domestiques : faits méconnus, la NZ est un des pays avec le plus haut taux de consommation de cannabis et de méthamphétamine et celui de violences domestiques. A Hastings, ville résidente de deux gangs, les bleus et les rouges, reconnaissables grâce à un vêtement de cette couleur, s’affrontent et mieux vaut ne pas faire l’erreur de porter ces couleurs dans leurs quartiers et bars, même quand vous êtes européen.
- Paradoxes écologiques : aussi bien, ils font attention à ne pas laisser de déchets, et à préserver des forêts, à combattre la prolifération des animaux nuisibles aux oiseaux natifs ou à imposer des toilettes sèches… mais en même temps, ils pulvérisent sans vergogne les forêts protégées, ils multiplient les forêts de pin bousillant les sols pour le bois, ils utilisent des 4×4 et SUV et produisent du boeuf vendu à l’autre bout du monde sans la moindre préoccupation écologique…
- Culture du non-conflit : ça nous semble bizarre puisqu’on vient de pays à forte culture latine, mais les néo-zélandais évitent autant que possible tous les conflits. S’ils revendiquent parfois ostensiblement leur appartenance politique, il ne sera pas facile d’en débattre ou de manifester un désaccord de manière directe (par contre les petites remarques et plaisanteries acerbes…). De la même manière, ils n’ont pas connu la shoah et l’occupation, donc la délation est tout à fait normale et même conseillée ici. Déconcertant !
- Ouverture : culture anglo-saxonne, les néo-zélandais sont très ouverts. Très accessibles et sympathiques au premier abord, globalement. Mais difficile d’aller plus loin. Culture anglo-saxonne toujours, il y a de nombreuses étapes pour établir une relation amicale et/ou plus profonde. Friendly, mais pas friends.
Toujours aussi intéressant tes articles, je serais bien moi qui adore les puzzles !
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Aha oui en effet, mais ils sont toujours aussi kitsch généralement !
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C’est vrai , tes articles sont très intéressants . Le mode de vie des néo-zélandais semblent très loin des nôtres .
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Disons que c’est plein de petits détails qui font finalement la différence !
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