Suite et fin de notre mois à Bali, après notre arrivée dans le Bali ultra-touristique, puis la découverte de la capitale culturelle et notre expédition javanaise (écrit par notre envoyé spécial Quentin), c’est parti pour des étapes plages !

Le dos de la poule
Direction le mont Batur (H), que nous allons grimper à partir de 4 heures du matin, pour voir le lever du soleil. Bien plus dur que les précédents volcans car moins balisé, le chemin se trouve être assez raide, transformant presque notre randonnée en escalade ! Et plus on monte, plus il fait froid… Surtout qu’un bon brouillard nous attend au sommet, et nous avons un peu peur de ne rien voir du tout. Finalement les nuages se lèvent en même temps que le soleil, déversant la lumière féerique du matin sur tout le volcan. Malgré le monde, c’était vraiment très beau. Le guide que nous avions choisi proposait le circuit par un chemin moins touristique (d’où le chemin peu balisé à l’aller…), la descente s’est donc effectuée par un autre versant du volcan où on a pu voir un cratère plus récent (explosion de 2000 !) avec du souffre pour ensuite traverser la caldeira, impressionnant champ de lave durcie et de cendres. Retour à la chambre d’hôte après cette bonne journée de marche ! Ah, non, il n’est que 10h en fait…
Le croupion de la poule
Vous ne le savez peut-être pas, mais c’est une des meilleures parties à manger… Eh bien c’est pareil pour Bali. Nous nous sommes arrêtés près de cinq jours à Amed, ensemble de petits villages de pêcheurs le long de la côte (I). On y a retrouvé un ami de Nouvelle Zélande, Alexis, en stop avant son retour en France, avec qui on a bien profité de l’ambiance détente du coin !
C’était aussi l’occasion de faire de nouvelles expériences dans l’eau : snorkeling et plongée étaient au rendez-vous ! Nous avons effectué trois plongées en guise de baptême, la première peu profonde pour faire des exercices et s’habituer au matériel, la deuxième dans des récifs de coraux où nous avons pu voir une tortue et la dernière près d’une épave d’un bateau américain datant de la Seconde Guerre mondiale ! Nous sommes descendus à plus de 12 mètres de profondeur, et avons vu multitude de poissons multicolores.
Nous nous sommes baladés en scooter tout autour de cette partie de l’île, au programme des temples, des jardins, et des instagrammeuses. En effet, le palais de l’eau et un temple près du mont Agung offrent des très beaux cadres, ce qu’a bien exploité l’industrie touristique de Bali… Mais on trouve encore des coins délaissés des touristes comme cet atelier de tissage traditionnel du lin et du coton, coloré naturellement, où nous avons pu avoir une démonstration, et que c’est long ! Le lendemain matin, après un dernier plongeon, nous partons pour Sidemen.
Nous voilà arrivés vers la fin du voyage, plus que quelques jours avant le retour en Nouvelle-Zélande. Nous passons donc deux nuits à Sidemen (J), ville connue pour ses très belles rizières et pas trop loin du temple Besakih (la route allant vers le nord en partant de J), plus grand temple de Bali. Celui-ci est finalement moins impressionnant que ce qu’on pensait mais quand même assez majestueux car composé de plusieurs temples, chacun dédié à un Dieu en particulier. Les rizières sont par contre très agréables et nous partons nous y promener à l’aventure : après mes deux chutes dans une rivière, avoir découvert que les balinais se lavent ET font leur besoin dans les canaux des rizières et avoir trouvé deux petits chiots de sûrement moins d’une semaine, nous retrouvons notre chambre d’hôte et partons passer les derniers jours à Ubud (E).
On en profite pour faire un cour de cuisine dans les rizières (on sait faire le dadar gulung, yes !), reprendre une glace à Gelato Secret, puis direction Kuta pour quelques courses… Notre dernière aventure fut de tenter de rejoindre l’aéroport à pied car il ne nous restait quasi plus de liquide, mais même si on n’était pas loin du lieu même, l’entrée était éloignée… Un taxi a finalement eu pitié de nous et nous y a emmené malgré nos maigres finances. Notre séjour balinais s’achève donc avec ce gentil geste… Ah non, Quentin ayant changé de passeport et pas transféré son visa sur le nouveau, on a bien cru qu’il ne pourrait pas rentrer en NZ ! Finalement, après un coup de fil à l’immigration de la part de la compagnie aérienne, nous sommes autorisés à embarquer… Retour à Auckland, à la pluie et à nos canards.

Je valide le croupion (fallait pas le dire tout le monde va etre au courant maintenant)
J’aimeJ’aime
Personne n’osera tester…
J’aimeJ’aime
Top le reportage ! ça nous manque Bali et nos randos avec vous !!
J’aimeJ’aime
A nous aussi ! Je me traîne de nouveau seule derrière et Quentin continue de pérorer devant… (non, il m’attend patiemment en vrai aha).
J’aimeJ’aime
Tu as bien fait rire Manou avec ton article ! Mais comment fais tu pour tomber dans les rivières ?
Bisous
J’aimeJ’aime
On a traversé à un endroit où la rivière était vraiment forte et donc on passait sur les rochers, comme ça glissait j’ai préféré mettre complètement le pied dedans vu que mes chaussures étaient de toute façon fichues, et la deuxième fois… La terre du riz est meuble donc parfois on glisse dans l’eau ! Bisous à vous deux 🙂
J’aimeJ’aime